1. |
Une course à la vie
07:17
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Des paysages agités, des poursuites incessantes,
Une ligne d’arrivée qu’il nous reste au final.
L’incertitude comme une norme imposée,
Des conditions, et des critères modifiés,
Qu’est ce qu’il nous reste à la fin ?
Une course à la vie.
Des hommes sacrifiés, des vies déchirées,
Une victoire emportée trop vite.
L’aboutissement peut être lâche et imprévisible,
Face au destin, le soleil ne brille plus.
Le vent, a balayé nos mots, laissant des remords et des peines à la place.
Quand les murs se dressent autour de nous,
Immuables, noirs de crasse, imposants,
Quand chacun se prélasse immobile et arrogant,
On récolte ce que l’on sème.
La colère le dispute à la haine.
Alors pourquoi se mentir à fuir constament
Ce foutu avenir qui nous guette sans cesse ?
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2. |
À bout de mots
02:24
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Pourquoi faut-il encore y croire ?
Survivre, ne plus pouvoir.
Apercevoir mon visage éreinté,
Observer mes mains, les voir vieillir.
Face à ça, je reste bouche bée,
Cette force déchire mon coeur et me met à genoux
La souffrance a-t-elle une sens ?
Le sentiment de vide...
Pourquoi espérer ?
Dans cette impasse, mon souffle s’arrête,
Il n’y a pas d’issue pour me purifier et faire un pas en arrière.
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3. |
Amanda
02:40
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Faut-il encore se voiler la face ?
Fuir constament ses responsabilités,
Se replier quand on touche le fond,
Se délaisser quand le mal frappe à nos portes,
Se diluer face à l’ennui.
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4. |
Au pied du mur
05:34
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Au pied du mur, il ne reste que les souvenirs d’une innocence brisée,
Au pied du mur il ne reste que les vestiges d’une enfance sacrifiée,
Au pied du mur, il ne reste que les regrets pour tout pavé
Et comme seul horizon, l’obscurité.
Au pied du mur, incapables de bouger,
Nos forces perdues, nos espoirs brisés.
Au pied du mur, incapables d’avancer,
Les pieds meurtris, on ressasse le passé.
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5. |
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Combien de temps devrons nous porter
Nos cicatrices, les traîner au bout de l’impasse ?
Sur ce chemin où nos espoirs s’ébrêchent
Pas de bitûme, mais des bris de glace.
Perdu dans ce champs de questions
La peur au ventre et le regard vers le fond
Comment s’extraire de ces pensées qui nous blessent ?
Semer les vertiges qui nous guettent ?
Un jour ou l’autre, on saura quoi dire, face à l’inconnu
Cicatrices de nos pas, se rouvrent derrière moi
Des plaies béantes qui témoignent de guerres gagnées sans fierté
Cicatrices de nos pas, se rouvrent derrière moi
Des plaies béantes qui témoignent de guerres perdues par lâcheté.
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